L’histoire du gin
baies de genièvre sur une bouchon en liège d'une bouteille de gin

L’histoire du gin

Retracer l’histoire du gin est un exercice ambitieux et hasardeux, tant les mythes et fantasmes à son sujet sont nombreux.
Ce dont nous sommes à peu près certains, est que le gin n’a pas toujours eu une bonne presse – et pour cause !

Au cours du XVIIIe siècle, sa surconsommation créa un véritablement désastre sur les populations modestes anglaises.
Outre les volumes consommés, les ingrédients utilisés étaient peu prestigieux. En effet l’essence de térébenthine et l’acide sulfurique étaient courants !
Bien heureusement, ces pratiques plus que douteuses ont été abandonnées ; et combiné à de meilleurs connaissances scientifiques, la qualité de la production s’est améliorée.
De là à dire que le gin servi dans les discothèques des années 1980 était synonyme de plaisir gustatif, il reste un pas qui attendra – encore – d’être franchi.
Le gin restera dès lors, aux yeux du grand public, un alcool à cocktails (Gin Tonic et Gin Fizz en tête du palmarès).

Aujourd’hui, la qualité de production permet enfin de réconcilier la dégustation et le gin.

Et c’est précisément cette approche de plaisir qui m’intéresse dans la démarche de création de spiritueux.
M’affranchir de l’histoire du gin pour vous le présenter avec une vision un peu différente.
Cela passe par la création de recettes plus subtiles et délicates, par l’utilisation exclusive de végétaux cueillis localement ainsi que par un usage différent du produit.

Nous le verrons au cours des prochains posts : il n’est pas question de faire une croix sur les cocktails, mais bien de considérer le gin – et la vodka – comme des vecteurs de plaisir.

Pour aller plus loin sur une des nombreuses utilisations du gin : une recette de confiture de cerise au gin Ursa Minor.